• Kyô sera en couverture du magazine Leaf pour février 2013. Plusieurs pages lui seront consacrées. En voici les photos : 

     


    votre commentaire
  •  

     

     

    Bienvenue dans la rubrique Presse du blog!

    Vous retrouverez ici les traductions des articles (écrits en anglais) publiés dans la galerie photo spécialisée dans les articles de magazines. Pour accéder à cette galerie, cliquez ici

     

    IMPORTANT

    Toutes les traductions publiées sur ce blog ont été faites par sa créatrice. Vous pouvez publier ces traductions sur vos blogs mais n'oubliez pas de préciser votre source et respectez mon travail.
    Merci... et bonne lecture ;)

                                                       - Shinjigami_


    votre commentaire

  • Voir taille réelle

    [ Traduction - Par Shinjigami ]

    CHARMEURS DE SERPENT

    " L'une des choses qui a différencié les Clash des autres groupes de punk-rock était leur croyance que le punk pouvait être n'importe qu'elle chose - c'était plus une question d'attitude et d'esthétique qu'un langage musical spécifique. Et même si leur portée dépassait parfois leur souffle, le fait que les Clash étaient prêts à prendre des chances et à essayer de nouvelles choses les a aidé à faire d'eux l'un de plus grands groupes de punk depuis toujours.

    Il y a une certaine ressemblance dans l'audace de Uroboros, le septième album du groupe Japonais Dir en Grey. Depuis leurs débuts il y a une dizaine d'années dans le style théâtral du Visual Kei (un style distinct japonais inspiré du glam/goth rock), Dir en Grey a développé un univers aussi singulier que celui des Deftones en 2007, ou de System of a Down, s'appuyant sur des éléments "trash", progressifs ou expérimentaux. Uroboros utilise cette fusion autant que possible, utilisant un large éventail de textures et d'instruments (incluant un biwa, un luth traditionnel Japonais) pour apporter une dimension un peu plus symphonique au son. Il y a quelques rapprochements avec le funk, la flambée des mélodies des "puissantes ballades" et des atmosphères effrayantes; des moments où l'on retrouve la calme intensité de chants lugubres, et d'autres où les sons s'élancent avec l'abandon du métal classic pour l' "enfer-courbé-pour-le cuir"

    Le plus surprenant, c'est que le groupe arrive à faire maintenir ce tout avec un tel sens de l'ouvrage que l'album pourrait une sorte de chanson continue - ce qui est totalement approprié, compte tenu que le nom de l'album, Uroboros, se réfère à un serpent mythique avalant sa queue.


    Voir taille réelle

    Il y a clairement quelque chose de circulaire et de relationnel dans la musique, tellement que cela pourrait paraitre mauvais d'écouter les pistes de l'album dans un ordre aléatoire, ou des chansons disjointes sur une playlist iTunes.

    Ce qui est étrange, c'est que ce sens de la connectivité n'a rien à voir avec ce dont les chansons parlent. D'une part, à part "Glass Skin" et "Dozing Green", toutes les paroles sont en Japonais; d'autre part, le chanteur Kyo (qui écrit les paroles) est connu pour ne pas vouloir que ses chansons n'aient qu'un seul sens évident. Par conséquent, le meilleur moyen d'assimiler la voix passe d'abord par le ressenti - déduire le sens d'après la façon dont la voix de Kyo passe d'un chant Bowie-esque à un cri monstrueux puis à un murmure effrayant. Et depuis que Kyo adopte une sorte de méthode proche de l'approche de l'acteur au chant, il est assez facile d'entendre le désespoir sur Vinushka, le dédain désinvolte sur Toguro, ou la furreur sur Reiketsu Nariseba. Instrumentalement, le groupe semble alternativement refleter la voix de Kyo, comme sur Reiketsu Nariseba, qui s'harmonise avec la frénésie du chanteur avec le bourdonnement des guitares et le double dynamisme du batteur, ou traiter la voix du chanteur juste comme un autre effet de son, tout comme sur Sa Bir où le chant de Kyo est enterré parmi les boucles du synthé et les battements des percussions. L'usage multiple et différencié par le groupe de chaque technique rend incoyablement facile de se perdre dans les profondeurs musicales de cet album.

    Malgré toute cette etoffe de fantaisies, c'est loin d'être comme ci Dir en Grey avait oublié comment faire du rock. Il y a un riff au rythme meurtrier malgré l'humeur changeante de Vinushka, un lourd refrain sur Dozing Green et une énergie obstinée sur Stuck Man. Mais ce qui rend Uroboros intéressant, c'est qu'il y en a bien plus que ça. Plus que les Clash, Dir en Grey peut tout être aussi.

    Article original de J.D Considine
    Traduit par Shinjigami ©

     

     

    KAORU de DIR EN GREY
    Parle à propos de ses chansons favorites de Uroboros.

     

    "Toguro"

    Vous savez, toutes les chansons sont les notres, ce qui rend très difficile de choisir ses préférées. Mais après les avoir jouées en live, j'aime vraiment celle-là. Je pense que c'est une chanson qui pourrait très bien plaire aux Américains (qui nous écoutent) aussi. Je ne dirais pas que c'est le courant dominant de l'album à proprement parler, mais c'est très droit et simple à comprendre.

     

    "Gaika chinmoku ga nemuru koro"

    Quand on a commencé à enregistrer - ou, plus exactement, quand on a commencé à composer ces chansons - l'idée du début c'était qu'on voulait créer quelque chose qu'on avait jamais fait avant.On voulait faire quelque chose de vraiment innovant, quelque chose qui regrouperait tous ces différents éléments et ces différents styles dans les chansons. On voulait nous lancer un défi à nous-même et faire quelque chose de totalement différent de ce qu'on avait fait dans le passé.
    En fait, nous sommes en tournée au Japon en ce moment, et comme l'album n'est pas encore sorti, "Toguro" et "Gaika" sont les seules nouvelles chansons jouées en live. Quand l'album sera sorti, et qu'on aura la chance de jouer le reste des chansons, je pourrais avoir de nouvelles chansons favorites. Mais pour l'instant, c'est mon top deux.

    "Glass Skin" et "Dozing Green"

    Elles étaient sorties en tant que singles au Japon. A la base, on les a enregistrées en Japonais, mais on voulait voir si on pouvait travailler en Anglais sur cet album. Bien sûr, travailler dans une autre langue est très difficile. Mais pour notre vocaliste, Kyo, qui écrit toutes les paroles, c'est pas très important la façon dont on interprète les paroles, alors s'il y a des différences dans la traduction, c'est pas un gros problème. Que ce soit un Japonais qui lise les paroles en Japonais ou un Américain qui lise les paroles en Anglais, ça ne dérange pas Kyo si ce qu'ils tirent des paroles est totalement différent. Il accorde plus d'importance au message qu'ils reçoivent quand ils le voient en performance live. Pour lui, tout tourne autour de l'audience qui le regarde en live. C'est à ce moment là qu'il fait passer son message.

     

    Article original de J.D Considine
    Traduit par Shinjigami
    ©


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique